Plusieurs événements tragiques ont frappé la France et d’autres pays, particulièrement depuis le début de l’année 2015. Les attentats perpétrés frappent les esprits et entretiennent le sentiment d’insécurité. Ils induisent de nouveaux comportements et génèrent des tensions au quotidien. Si de nombreuses attaques ont été déjouées, l’impression d’impuissance et de fatalité prédomine dans l’opinion publique.
Cette nouvelle manifestation scientifique a pour objectifs d’aborder les facteurs de radicalisation et les réponses apportées, notamment après les attentats de 2015 et 2016 en France. La compréhension du processus de radicalisation religieuse (dans les entreprises, en prison, etc.) ainsi que l’analyse du rôle des réseaux sociaux et d’Internet sont essentielles pour comprendre pourquoi les cas les plus extrêmes participent à la violence radicale et au terrorisme. Ces questions nourriront les débats de la 1re journée.
Réservée au personnel des ministères de la Défense (civils et militaires), de l’Intérieur et de la Justice, la matinée du second jour sera consacrée à l’étude des solutions et des réponses proposées par ces différentes institutions pour combattre la radicalisation et le terrorisme. Les éliminations ciblées feront l’objet d’une dernière table ronde.
Abordés sous un angle pluridisciplinaire, les différents débats ont pour ambition de poursuivre la réflexion initiée en 2016. L’analyse des facteurs de radicalisation et des modes de riposte permettra d’apporter des réponses concrètes ou des propositions innovantes, y compris au sein de l’Union européenne.