Les attentats de Paris en 2015 et de Nice en 2016 ont été d’une violence extrême. L’utilisation par les terroristes, d’explosifs et d’armes de guerre ont créé une situation de chaos sur le territoire national. C’est donc une véritable médecine de guerre qui a été mise en œuvre. L’expérience acquise par les militaires sur les théâtres d’opérations extérieures est essentielle. En effet, si différents exercices ont validé la coordination et l’efficacité des secours, s’impose cependant, la nécessité d’adopter une doctrine opérationnelle partagée. La mise en œuvre de moyens militaires dans la lutte contre le terrorisme sur le territoire national se généralise (armements, équipements, etc.).
Cependant, de nouveaux acteurs pourraient jouer un rôle pour lutter contre le terrorisme dans les années à venir afin d’éviter le sur emploi des forces de sécurité et des armées.
Faisant suite à plusieurs manifestations scientifiques organisées en 2016 et en 2017, ce colloque s’inscrit dans le cadre du Centre d’Expertise Lutte contre le Terrorisme inauguré en décembre 2015. Celui-ci est le fruit d’une collaboration entre la direction exécutive du comité contre le terrorisme de l’ONU (DECT), la SNCF, les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan et la Fondation Saint-Cyr.
Lors de cette 1ère table ronde, ce colloque a pour objectif de présenter la spécificité de la médecine de guerre et la nécessaire coordination opérationnelle de l’ensemble des secours lors d’attentats. Le concept de médecine tactique mise en œuvre par les médecins des forces d’intervention sera abordé lors de la 2ème table ronde. Enfin le rôle des autres acteurs de la sécurité sera traité lors d’une 3ème table ronde.
Réservée au personnel des ministères de la Défense, de l’Intérieur et de la Justice, cette journée d’études sera abordée sous un angle pluridisciplinaire avec pour ambitions d’apporter des éléments de réflexion et de formuler des propositions opérationnelles.